• ISBN : 9790035201749

Ostinati VAN DER ROOST JAN

Fanfare

Répertoire
Référence : DHP 1115084-020
468,40

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Musique pour orchestres et ensembles

Description :

Il pourrait paraître surprenant qu’un ensemble japonais puisse commander une pièce pour orchestre de fanfare, puisque l’on rencontre surtout ce type de formation en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, ainsi qu’en France et en Suisse. Senzoku Gakuen, l’une des plus grandes et plus prestigieuses académies de musique du Japon, compte une grande variété d’ensembles et d’orchestres. En 2006 s’y est ajouté un orchestre de fanfare fondé par Sotaru Fukaishi, un professeur d’euphonium qui pensait qu’il était nécessaire d’offrir de plus larges possibilités aux cuivres de la région. Depuis qu’il avait assisté au World Music Contest de Kerkrade (Pays-Bas), plusieurs années auparavant, Fukaishi se prit de passion pour le son chaud et généreux de l’orchestre de fanfare, une formation atypique au Japon. Jan Van der Roost a favorablement adhéré à cette nouvelle initiative, tandis que Manu Mellaerts collabora avec les deux hommes afin de concrétiser certains projets. Le professeur Kazuo Tomioka, doyen du collège de musique, soutint vigoureusement l’orchestre et commanda Ostinati. La création de l’oeuvre fut donnée le 11 juin 2011 au Maeda Hall de Mizonokuchi (Kawasaki), où se trouve Senzoku Gakuen. La pièce débute avec un impressionnant solo de timbales précédant l’entrée des cuivres et des saxophones. La pulsion rythmique est constante, la musique est énergique et de caractère affirmé. Une mélodie pentatonique émerge graduellement, alors que la trame musicale diminue d’intensité et s’adoucit. L’ostinato à la percussion revient fréquemment et la première partie de l’oeuvre se termine dans un climat semblable à celui du début. Le deuxième mouvement, doux et romancé, débute avec un long passage en mode mineur joué par les saxophones. Le même thème apparaît alors en mode majeur et se développe peu à peu ; la musique s’intensifie pour arriver à un majestueux et orchestral forte dont les sonorités rappellent celles d’un orgue d’église. Puis le thème revient à sa tonalité mineure d’origine avec un changement d’instrumentation qui mène