Music of the Spheres SPARKE PHILIP

Description :

Music of the Spheres (“La musique des sphères”) est une oeuvre de commande pour la Yorkshire Building Society Band. La création mondiale a été assurée par la formation dédicataire dans le cadre du Championnat d’Europe des Brass Bands en mai 2004 à Glasgow.

Cette composition souligne la fascination qu’éprouve Philip Sparke pour les origines de l’univers, et plus généralement, pour l’espace intersidéral.

Le titre de cette oeuvre provient d’une théorie du mathématicien grec Pythagore selon laquelle le cosmos est régi par les mêmes lois qui gouvernent les rapports de fréquence entre les notes de l’échelle musicale. Le terme harmonia, qui vient du grec ancien, signifiait à l’origine « échelle, gamme » ou encore « accord, assemblage » plutôt qu’« harmonie » dans la mesure où la musique grecque était une musique monophonique. Pythagore supposait également une relation entre les rapports de fréquence des notes et la distance qui sépare le Soleil des six planètes alors connues, et dont chacune émet une note produisant ainsi une musique céleste que l’oreille humaine, hélas, ne perçoit pas. Ces six notes forment la base sonore des parties intitulées Music of the Spheres et Harmonia.

Cette composition débute avec un solo de cor appelé t = 0, une notion utilisée par certains scientifiques pour définir le moment du big-bang, l’instant initial qui marque la naissance du temps et de l’espace. S’ensuit une illustration du big-bang lui-même, prodigieuse explosion d’un point unique qui forma l’Univers tout entier.

The Lonely Planet (“La planète solitaire”) est un passage plus lent ; une méditation à la fois sur cet incroyable et invraisemblable ensemble de circonstances qui a conduit à la création de la Terre en tant que planète favorable à la vie et la recheche permanente d’autres civilisations ailleurs dans l’univers.

Asteroids and Shooting Stars (“Les astéroïdes et les étoiles filantes”) est un passage qui dépeint les objets inoffensifs ou potentiellement dangereux qui se déplacent dans l’espace et qui représentent un risque perpétuel pour notre planète. Les mesures finales de l’oeuvre mènent vers l’inconnu (The Unknown) soulevant une question dont la réponse reste en suspend : notre avancée permanente dans l’exploration de l’Univers mènera-t-elle un jour à l’illumination ou à la destruction ?