• Date de parution : 24/06/2010
  • ISBN : 9790230820240

Les Oeuvres Complètes Pour Piano PARAY PAUL

Piano

Répertoire
Éditeur : Jobert
Référence : JJ 20240
58,00

Disponible sous 2 à 6 Jours Disponible sous 2 à 6 Jours

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Classique

Contenu

Scherzetto
Tarantelle
Valse en fa dièse mineur
Valse-Caprice
Allegretto
Valse en fa mineur
Sur la mer
Entêtement
Vertige
Berceuse
Romance
Portraits d'Enfants
Impromptu
Incertitude
Valse sur un Thème de Schubert
Impressions (Nostalgie, Eclaircie, Primesaut)
Reflets Romantiques (Avec esprit et charme, Ardemment, En rêvant, Avec fougue)
Prélude en fa mineur
Scherzo
Allegro
Thème et Variations
D'une âme...
Pièce pour piano à quatre mains
Prélude en mi bémol mineur
La Vrai Furlana

Description :

Parmi les toutes premières pièces écrites par Paul Paray, encore adolescent, figure le Scherzetto pour piano de 1903, une oeuvre qui fit tant d'impression sur le célèbre organiste parisien Henri Dallier, alors en vacances dans la cité balnéaire du Tréport, ville natale du jeune compositeur, qu'il décida de le prendre sous son aile et persuada ses parents de l'envoyer au Conservatoire de Paris pour y achever sa formation.
La musique pour piano fut une constante de toute la période où Paul Paray travailla à la composition, d'abord avec les oeuvres de ses années d'étude à Paris (1904-1908), puis celles que lui inspira son séjour à Rome après qu'il eût remporté le premier Grand Prix de composition, en 1911. La suite D'une âme..., contemporaine de son Quatuor pour cordes, fut conçue pendant qu'il était prisonnier de guerre à Darmstadt (oct. 1914 - nov. 1918). Le Prélude en mi bémol mineur, écrit en 1930, constitue sa dernière création pour cet instrument.
Le présent volume rassemble la totalité des oeuvres pour piano seul (plus une pour un duo), dont beaucoup n'avaient jamais été publiées. Néanmoins il ne comprend pas les réductions pour piano des oeuvres orchestrales du compositeur, qu'elles soient écrites par lui-même ou par d'autres, ni la partie de piano solo de sa Fantaisie avec accompagnement d'orchestre, également publiée par les Editions Jobert.
Parmi les morceaux qui ont pu être écrits et perdus, ou que Paul Paray conçut mentalement sans les transcrire sur le papier, notons Trois Intermezzi (Cloître, Trotte-menu, Capricante), Anecdote, Impertinence, Coquetterie. Une seconde série des Reflets romantiques, comprenant Souple, Léger, Tendre, Energique, fut annoncée par l'éditeur mais jamais publiée, et peut-être ne fut-elle jamais composée.
En préparant ces oeuvres en vue de leur publication, j'ai proposé des indications de tempo là où elles faisaient défaut dans les partitions du compositeur. On les trouvera sous forme de repères métronomiques placés entre crochets [ ].
Eduard Perrone

En découvrant l'intégralité des oeuvres pour piano solo composées par Paul Paray, je fus d'abord étonné par le vaste canevas de son langage musical. Manifestement, il fut un pianiste accompli avant de devenir un chef d'orchestre international.
C'était une toute nouvelle terre à défricher, que cette collection de pièces si diverses de genres, de formes, de styles et de techniques de composition. Il m'apparut évident que Paul Paray, en jeune compositeur qu'il était alors, s'était servi de ce medium pianistique pour chercher sa propre voix, et on ne peut manquer d'être frappé par l'étendue de ses ressources expressives. Certes, on y sent une réelle admiration pour Fauré, mais celle-ci ne le conduit jamais à l'imitation stricte. C'est une musique très française d'esprit et de style que celle de Paray, mais des rémanences du Moyen Age s'y font aussi entendre çà et là. Elle m'évoque par endroits telle toile de Dante Gabriele Rossetti, ou le rose aux joues des anges dans les tableaux de la Renaissance tardive. Paray s'essaie à l'impressionnisme (Sur la Mer), à l'humour pince-sans-rire d'un Chabrier (Allegro), mais toujours en gardant une authentique pureté d'inspiration. Ecouter ces oeuvres de jeunesse est donc une sorte de défi pour l'auditeur, dans la mesure où elles n'ont pas d'antécédents rigoureusement identifiables. Ma curiosité ne tarda pas à se muer en enthousiasme, à la découverte d'un compositeur d'une si haute qualité. La grande majorité de ces pièces furent écrites autour de 1913, et elles sont peut-être les meilleures. Puis tout s'arrête peu après la Première Guerre Mondiale. Je me suis souvent demandé quelle orientation sa musique aurait prise si sa carrière de chef d'orchestre n'avait pas mis un terme prématuré à celle de compositeur. Mais ce que je sais, c'est que pénétrer l'univers musical de Paul Paray, c'est croire au pouvoir d'élévation spirituelle d'une vie totalement consacrée à l'art de la musique.
Flavio Varani

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